ÉVALUER LE BIEN-ÊTRE DES TROUPEAUX LAITIERS
La filière s’est engagée a déterminer des indicateurs mesurables pour évaluer le niveau de bien-être du troupeau laitier et établir une méthode d’évaluation utilisable dans toutes les fermes laitières de France.
Les indicateurs retenus par la filière laitière sont le résultat de plus de deux années de concertation, fruit d’une démarche de progrès continu et de construction collective à laquelle tous les représentants des familles professionnelles de la filière (éleveurs laitiers, coopératives et industriels privés) ont participé.
16 indicateurs ont été définis pour évaluer le bien être des troupeaux laitiers. Ces indicateurs répondent aux principes définis par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et aux 5 libertés fondamentales, sont (autant que possible) centrés sur l’animal, ont un intérêt technico-économique pour les fermes laitières, sont facilement répétables, mesurables et observables.
D’ici 2025, 100 % des fermes laitières françaises seront évaluées, pour une recherche d’amélioration continue des pratiques.
LA FERME LAITIÈRE BAS CARBONE
Le Cniel, l’Institut de l’élevage, France Conseil Élevage (FCEL), les Chambres d’Agriculture ont réuni leur expertise et leurs ressources dans une démarche commune : le programme Ferme Laitière Bas Carbone.
La filière est mobilisée pour que toutes les fermes prennent part à ce programme d’ici 2030. Pour réduire ensemble l’impact de leur activité sur le changement climatique, les acteurs de la filière ont développé et mis en place plusieurs outils (conseils, formations aux diagnostics carbone pour les éleveurs, échanges de bonnes pratiques, réseau national de conseillers carbone) et depuis le 30 septembre 2019, le gouvernement a accordé le Label Bas Carbone à la méthode Carbon Agri. Celui-ci permet aux éleveurs de faire reconnaître leurs tonnes de CO2 évitées afin de les revendre à des entreprises qui souhaiteraient compenser leurs propres émissions.
DES LAITERIES ENGAGÉES
Tout comme les fermes, les laiteries cherchent à optimiser leur gestion des ressources énergétiques. L’identification et le développement de nouvelles pratiques ont permis de réduire leur facture au cours des dernières années. De nombreux industriels ont installé des chaudières de moindre puissance. lis ont innové dans des sources d’énergie renouvelable (chaudières à bois, biomasse … ). 8 % d’économies de fuel et de gaz ont été réalisées depuis 2012. Les laiteries continueront de réduire leurs émissions avec des emballages moins impactants, des réductions de consommation d’énergie et transmettront leurs résultats d’émission de carbone à l’association de transformation laitière.
Concernant l’eau, le programme AOUAREL- réalisé par Actalia pour le Cniel a audité une soixantaine de sites industriels laitiers afin de recenser les solutions écoresponsables pour gérer l’eau de manière optimale. L’objectif est que d’ici 2025, 100 % des entreprises laitières mettent en place les bonnes pratiques identifiées à leur échelle.