OFFRIR UNE MEILLEURE RÉMUNÉRATION AUX ÉLEVEURS POUR QUE CHACUN PUISSE MIEUX VIVRE DE SON METIER
Pour que chaque acteur puisse mieux vivre de son métier, nous avons besoin d’une filière économiquement et socialement performante et de conditions de négociations commerciales transparentes, réactives et équitables.
Comme l’interprofession s’y était engagée dans son Plan de filière, le Cniel met désormais à disposition de tous ses membres, chaque mois, un tableau de bord d’indicateurs économiques (validé par la Commission Européenne). Il a été entériné par l’ensemble des acteurs de la filière laitière.
Le Cniel propose également à ses membres deux guides de bonnes pratique contractuelles et commerciales : l’un entre les producteurs et les transformateurs, l’autre entre les transformateurs et les distributeurs.
Pour une meilleure équité, la démarche France Terre de Lait fixe un objectif de juste rémunération de l’ensemble des acteurs : plus de la moitié des éleveurs au-dessus du salaire médian français et, des entreprises laitières plus performantes (innovation, investissements).
L’atteinte de ces objectifs est une condition indispensable à la pérennité des différents maillons de la filière laitière française.
PÉRENNISER SES ANCRAGES SUR TOUT LE TERRITOIRE
L’ambition de la filière est d’être compétitive, attractive et diverse pour prendre toute sa place sur les marchés français, européens et mondiaux. La filière s’est ainsi engagée dans son plan de filière remis à l’issue des Etats Généraux de l’Alimentation, à maintenir une production de lait équivalente à 25 milliards de litres par an, ce qui permet de contribuer à l’économie et au rayonnement de la France à l’International.
En 10 ans, le nombre de producteurs de lait a drastiquement baissé selon les départements. La disparition de la filière laitière de montagne porte en elle un risque économique, social et politique très lourd.
AMÉLIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL POUR L'ENSEMBLE DES ACTEURS ET POUR UNE FILIERE ATTRACTIVE
Notre démarche de responsabilité sociétale met également tout en oeuvre pour améliorer les conditions de travail des acteurs de la filière.
Pour les éleveurs, la filière a choisi d’analyser leur sécurité économique, leur attachement au métier, la pénibilité notamment.
Pour les industries laitières, le choix s’est porté vers une analyse des taux d’absentéisme, d’accident de travail, d’embauches en CDI à l’issue de l’alternance et du nombre de certifications de qualification professionnelle.
ATTIRER DE NOUVEAUX TALENTS POUR PRENDRE LA RELÈVE DANS LES MÉTIERS DU LAIT
En quelques décennies, l’agriculture française a été profondément transformée avec une nouvelle génération d’agriculteurs dont les compétences et les façons de travailler ne sont plus les mêmes.
Ces éleveurs laitiers changent : ils ne sont plus nécessairement issus de familles d’agriculteurs. Ils travaillent sous forme sociétaire, en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) ou en EARL (Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée) entre parents, enfants ou voisins, pour mettre en commun leurs moyens de productions et leurs compétences.
Aujourd’hui 40% des éleveurs laitiers ont plus de 50 ans. D’ici 5 ans, 1 litre de lait sur 2 sera produit par une nouvelle génération d’éleveurs. Les fermes laitières françaises connaissent une mutation sociale sans précédent.
L’enjeu de la production laitière est de favoriser la transmission des exploitations et l’installation de jeunes éleveurs qualifiés sur le territoire.